Les rues vides de New York pendant le COVID-19 sont un des contrastes les plus choquants de ces derniers mois. Le 22 mars, l’état de New York est EN PAUSE (nous le sommes toujours), les commerces non essentiels ont fermés leurs portes, les habitants ont été avisés de rester chez eux, la chasse aux produits désinfectants et papier-toilettes s’est déclarée ouverte… La ville de NY d’habitude si énergique a fait place à un paysage désert, endormi, blessé!
The empty streets of New York during COVID-19 is one of the many heartaches from the last few months. The NY Governor declared the State ON PAUSE on March, 22nd (we are still on pause). Non-essential businesses closed their doors, the population was ordered to stay home and the hunt for disinfectant and toilet paper began… New York City, usually so lively was replaced with a sad energy and a deserted landscape!
Une vie en attente
Pendant des semaines, je suis restée sagement à la maison avec Harrison. Nos seules sorties se résumaient chaque jour à Central Park et au supermarché, un lundi chaque quinzaine. Entre canapé, bureau et lit, l’activité physique d’intérieur se concentrait sur les allers-venus vers la cuisine. La vie new-yorkaise au silence pesant se voyait brutalement interrompu par le bruit des sirènes d’ambulance qui défilaient le long des avenues. Les jours d’attentes sont devenus des semaines, puis des mois.
For weeks, I stayed safely put inside with Harrison – only venturing out for our daily dog walks in Central Park and to Trader Joe’s for groceries, once every two weeks. I went places: my couch, desk table and bed. Inside activities were focused going back and forth to the refrigerator. Life in New York City became heavily silent. A silent that was brutally and only interrupted by the timber of the ambulances rushing through the avenues. Days in waiting became weeks, then months.
Un quotidien new-yorkais changé
Il a fallu s’adapter, mettre en place de nouveaux gestes de protection pour soi et pour les autres. S’habituer à sortir masqué, ne plus s’approcher, ne plus se saluer de manière si chaleureuse avec un “hug”. Chaque individu est devenu à la fois une possible cible et victime du virus. Se construire une nouvelle manière de vivre en isolation. Changer sa routine et adopter un un mode de travail différent pour beaucoup. Se résoudre à une socialisation virtuelle et apprendre à vivre avec soi-même. S’occuper différemment et s’aventurer dans de nouveaux passe-temps (clin d’oeil aux apprentis boulanger et aficionés du banana bread, aux soudains céphaloclastophiles – #puzzles – et aux artistes en devenir)… Ici ma vidéo sur le début du confinement.
As a result, we were forced to adapt and put new safety protocols in place, for us and for others. Therefore, we had to get used to wearing a mask, avoid touching which meant no more warm huggs as greetings. Each individual became at once a possible target and victim of the virus. We built a different life in isolation changing our routines and starting a new way of working from home (or not, unfortunately). Unfairly, we had to accept our only way of socialisation as virtual and learning how to face life with ourselves. Our time was occupied differently and we explored new hobbies (I am winking at you bread and banana bread bakers, puzzle doers and artists in the making)…
Un monde extérieur étranger
Pendant que la population vivait à l’intérieur, le monde extra-muros était devenu étranger. Vivre à New York City est incompatible avec un quotidien enfermé. Malheureusement, ce n’était plus un choix mais une nécessité.
Par une matinée douce et ensoleillée, la photographe curieuse que je suis est remontée sur son vélo pour aller titiller New York au repos. En adoptant et suivant tous les gestes de protection (masque, aucun contact, distance de sécurité…), je me suis aventurée à quelques kilomètres de chez-moi pour découvrir une facette endormie de New York, en rétablissement, que je ne connaissais pas. Je vous montre mon périple sur ces images et aussi avec ma vidéo Youtube ci-dessous.
While we were fully living our life between walls, the outside world became a stranger. Itself too adapted to the emptiness and abandon. You see, living in New York City is incompatible with living a life inside. We choose to be here to be out. Unfortunately, it wasn’t a choice anymore but a necessity.
On a warm and sunny morning, I decided to hop on my bike and reunite with the streets of NYC. Of course, I followed all the safety measures by wearing a mask, staying at least 6 feet apart from people and not touching anything. I stayed relatively close to home, biking a few miles away down to Times Square and Bryant Park. I encountered along the way a new facet of the city that was foreign to me: a New York in recovery. Enjoy these images and this Youtube video below if you’d like to follow along my bike ride.