Yearly Archives

2010

NYC Lifestyle

M’as-tu-lu “Quitter le monde”?

September 14, 2010

« Quitter le monde » mon livre coup de cœur de la rentrée!!!
Il y a des fois où on cherche un livre bien dramatique pour que sa propre vie paraisse meilleure. Avec un titre pareil, Douglas Kennedy a frappé dans le mille ! Le regard bloqué sur ce titre, je me suis délectée du résumé :
“Le soir de mon treizième anniversaire, j’ai fait cette déclaration : ‘Je ne me marierai jamais et je n’aurai jamais d’enfants.'” Forcément, avec des parents qui passent leur temps à étaler leurs frustrations conjugales, Jane avait de bonnes raisons de ne pas y croire. D’autant que le lendemain de ce serment, son père faisait ses valises pour ne plus jamais revenir. Quinze ans plus tard, toujours convaincue d’avoir été la cause de ce départ, Jane en paye le prix, cash. Échecs professionnels, déceptions amoureuses, tout ce qu’elle touche se dérobe, tout(s) ce(ux) qu’elle aime lui échappe(nt). Et quand, enfin, elle croit relever la tête grâce à Théo, le sort frappe à nouveau. Jane n’a plus qu’une idée en tête, “Quitter le monde”.
Parfait, il n’en fallait pas moins. Du bon drama !
J’ai dévoré ce livre à une vitesse incroyable. Plus de 600 pages et pas une seconde d’ennui. Le style de l’auteur nous rend difficile d’abandonner son œuvre. Chaque fin de chapitre annonce une tragédie inattendue avant de l’expliquer en détail dans le prochain.
Du pur bonheur de lire tous ces malheurs. Kennedy sait parler de femmes à des femmes, de ce qu’elles éprouvent. J’adore la plupart de ces livre, et celui-ci fait maintenant parti de ma top list avec « La poursuite du bonheur ».
Quant à Jane, on s’y attache et parfois on s’identifie. On ne veut plus la laisser, on s’emporte contre l’injustice de la vie.
Bravo Douggy ! On en veut d’autres 🙂
Et vous, c’est quoi votre livre qui vous réconforte dans vos malheurs ?
NYC Lifestyle

Birthday blues où le jour de mes…

August 13, 2010


Chaque année, je le sens venir. Il me guette, s’approche, m’effleure. Habilement, il se faufile et me dirige. Sans trop lutter je capitule. Il prend possession de mon corps et de mon esprit. Se glisse entre les souvenirs, fait ressortir la nostalgie. Il me rappelle le bonheur perdu et me fait douter du bonheur inconnu. Viendra-t-il ? L’année prochaine sera-t-elle meilleure ? Ou peut-être moins pire ?

J’ai peur que le bonheur connu ne se représentera plus alors que j’ai le sentiment que ma vie n’a pas encore commencé. La vie nous emporte parfois dans un tourbillon agressif. On se laisse faire, puis on se perd. S’en sortir ? En plaquant tout, j’ai renoué avec le vide. Aujourd’hui plus rien, mais demain ? Demain, j’aurai grandi.

Pas si vieille mais plus si jeune. On ne ressent jamais autant la rapidité du cours de la vie que ce jour là. Il m’attire, je le hais. Il m’apaise et me fait peur. Qu’y a-t-il de si joyeux à le fêter ? Cet âge qui ne cesse de croître pour peut-être vous rapprocher du vide. S’entourer des gens qu’on aime ! Mais si eux nous aimaient vraiment, pourquoi seraient-ils heureux de cette année de plus ? Demain pas de chichi. Juste lui et moi à s’affronter !

27 ans. Oui, tout çà pour çà ; ou si peu. Mais c’est quand même beaucoup! Pour citer une amie : « T’es toujours dans la vingtaine ! ». C’est vrai, pas de quoi s’inquiéter. Happy birthday to me !

NYC Lifestyle

Couchsurfing… Kézako?

August 9, 2010


A ces questions irritantes et déroutantes : Tu voyages seule ? Mais tu ne vas pas t’ennuyer ? T’as pas peur ? Pas trop risquée pour une fille ? C’est pas trop triste de ne pas pouvoir partager ?… Ma réponse entraîne souvent une autre question : le Couchsurfing tu connais ?

Pour ceux/celles qui voyagent seule ou souhaitent des vacances à budget réduit, le Couchsurfing est la formule magique pour des vacances enrichissantes.

Le concept : proposer son canapé (si on est l’hôte) et/ou squatter sur le canapé (invité) d’un(e) inconnu(e). La contrepartie : de nouvelles rencontres, l’assurance de partager en toute convivialité le voyage et un budget réduit assuré.

Le mode d’emploi : on remplit son profil, on fait une recherche de membres et on envoie des demandes d’hébergement ou rencontre. Les membres ont la liberté de choisir s’ils souhaitent ou non héberger, parfois il s’agit juste d’échanger autour d’un verre.

Les avantages :
– On se sent moins seule que dans cette chambre d’hôtel.
– On partage un bon repas le soir.
– On rencontre de nouvelles têtes.
– On obtient des renseignements pratiques sur les choses à visiter ou pas.
– On échange sur la différence de culture.
– Parfois, une réelle amitié se crée.

Les inconvénients (pas insurmontables) :
– Bah on n’est pas chez mémé alors on oublie la ballade à poil matinale.
– On accepte que notre hôte soit dans sa vie quotidienne et ne sera pas 24h/24 dispo. En même temps, si on voyage seule, c’est qu’on est un minimum indépendante non ?!
– Si on ne choisit pas bien son hôte…

Une formule assez sympa avec une plateforme assez simple : www.couchsurfing.org. Une vraie communauté de voyageurs !

La peur que ça se déroule mal ? (endroits cracra, partage du lit, avances sexuelles, meurtre…).
Chaque membre, hôte ou invité, a son propre profil perso qu’il remplit et modifie selon son gré. L’astuce : les Couchsurfers remplissent une appréciation détaillée (positive, neutre ou négative) au sujet de leur séjour. Ces commentaires demeurent ineffaçables et constituent de vrais points de confiance. Alors chez celui qui a trop de commentaires négatifs, on s’abstient hein !

Perso, je l’ai déjà essayé plusieurs fois : New York, Washington, Londres et les différentes villes de mon périple italien (cf. article précédent). Je le recommande fortement. Filles ou garçons, gays ou hétéro, locaux ou expatriés… les rencontres se sont toujours bien passées.

Alors ça vous tente ?

NYC Lifestyle

Une disparition plus ou moins dévoilée

July 27, 2010

Ce qu’il y a de bon dans les vacances, c’est de pouvoir profiter de disparaître. L’obligation de décrocher le téléphone, donner des nouvelles, répondre aux emails et commenter les statuts Fb… Basta. Je suis en terre inconnue là!

Depuis mon post précédent où je livrais un peu de moi-même sur le fait d’avoir tout quitté; j’aurai pu donner une suite. Ce que je peux ajouter pour l’instant, c’est que “Voyages” apparaît depuis presqu’un an sur ma liste des priorités, d’autant plus celui de réaliser mes rêves de voyages: le Mexique, les Etats-Unis, l’Angleterre et l’Inde ont été au programme. Cette fois, c’était parti pour 3 semaines en Italie.

Entre découvertes et surprises en tout genre, voilà un résumé :

J’ai aimé imaginé Audrey Hepburn et Gregory Peck en tournage de Vacances Romaines à Rome.
J’ai aimé regarder une certaine tour à Pise la nuit me demandant si je n’avais pas trop bu.
J’ai aimé traverser le Ponte Vecchio à Florence poursuivant David pour en fait retrouver Botticelli flânant à la galerie des Uffizi.
J’ai aimé m’asseoir dans le port de Gênes au beau milieu des bateaux, profiter de la vue puis m’échapper pour une ballade en moto le long de la côté ligurienne.
J’ai aimé fantasmer sur ma propre pièce au théâtre Farnèse en bois à Parme et ressentir l’intensité des applaudissements.
J’ai aimé surprendre le coucher du soleil sur le Lac de Garde qui chatouillait gracieusement le nez de Napoléon (nom de la montagne).
J’ai aimé me trouver plus réelle que Juliette à Vérone mais sans Roméo avant de courir au rendez-vous de Mme Butterfly dans l’Arène.
J’ai aimé boire des Prosecco avec un gondolier sur la place Saint Marc à Venise après une ballade en gondole sous le Pont des Soupirs et avant de rejoindre le théâtre de La Fenice pour assister à un ballet.

Trois semaines de pur bonheur. Depuis le retour, je ressens comme un vide. Après 3 semaines sans un nuage, je suis de retour dans le pays du ciel gris. Pas pour très longtemps… Samedi c’est la Corse 😉

Et vous, quel est votre grand souvenir d’Italie ?

NYC Lifestyle

Celle qui avait tout quitté…

June 23, 2010

Que se passerait-il si demain vous envoyiez tout plaquer ? Tout ? Ben oui, Tout ! Au diable petit ami indigne, faux best friends, job trop encombrant managé par un tyran et ville froide sans scrupule ! Ca paraît impossible ? Non pas tant que ça… Si l’envie vous dévore, fuyez avant qu’il ne soit trop tard !

Toute sa vie, on veut un petit ami. Et pourquoi finalement ? Parce que c’est plus souvent une grosse source d’emmerdes que de bonheur non ?! Entre celui qui est égoïste, celui qui aime trop sa maman, celui qui n’est jamais content et celui qui n’a pas encore grandi… (Bon d’accord, y’en a tellement d’autres aussi!). Bref, à quoi bon se compliquer la vie ? Oui c’est vrai, ça tient chaud l’hiver. Et Dieu sait à quel point il peut être de plus en plus long cet hiver capricieux qui mange le reste des saisons ! Mais bon, si notre homme n’est pas capable de nous traiter comme une princesse, qu’il retourne chez sa mère !

Les faux best friends, c’est qui ? Toutes ces personnes qui gravitent autour de nous sans vraiment nous porter grand intérêt. Exemple : j’ai un problème… Pauvre fille, règle-le toute seule, moi j’ai déjà une vie ! Allez hop, qu’ils sortent !

Le job, là où on passe physiquement le plus clair de notre temps alors que les pensées voyagent à l’extérieur ! C’est quand même un comble de se rendre la boule au ventre chaque matin. C’est sado maso que d’y retourner pour mieux se faire battre. Avouons que le côté finance joue beaucoup. Mais quand même, ça ne justifie pas un tel mal être. Alors on se bouge !

La ville… Débarquer sans amis. D’abord on fréquente les collègues de boulot, seules personnes qui daignent nous parler. Puis on aimerait que le bureau soit un peu moins au courant de notre vie alors on sort. Boîte/bar : cou d’un soir un peu ivre. Métro : chacun sa vie. Parc : trop de poussettes et de cannes. Supermarché : non rien. Bibliothèque : Chuuut, je lis. Cinéma : Chuuut, j’entends pas. Resto : T’as vu la fille toute seule là bas ? La pauvre. Salle de sport : la quoi ?.

Bientôt un an de cela, j’ai quitté mon mec trop centré sur lui (son boulot quoi ! et sa mère). J’ai coupé les ponts avec des personnes qui étaient là mais qui ne me voulaient pas vraiment du bien. Finie la boule au ventre, j’ai demandé un licenciement (merci la crise) et envoyée bouler cette incompétente de manager frustrée, no life que je ne voulais pas devenir. Et puis, j’ai vendu les meubles, rendu les clefs d’appart et dit au revoir à Paris.

Depuis ? Et bien ça va mieux je revis ! (La suite prochainement !)

Et vous, vous en avez envie ? Peut-être l’avez-vous déjà fait ?