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April 2010

NYC Lifestyle

Diane Von Furstenberg a dit…

April 29, 2010

« The most important relationship you have in your life is the relationship you have with yourself. Because no matter what happens you’ll always be with yourself. »
Et je pense que DVF a tout compris. A toutes les Queenettes affirmées ou Queenette en devenir, gardez en mémoire ces paroles.
La vie, le quotidien, la routine… on se fait vite bouffer engloutir ! On se retrouve souvent à faire les choses sans vraiment savoir ni pourquoi ni pour qui. Au risque de se perdre… On peut s’en rendre compte… ou pas !
Soit on le sait mais on l’ignore. Et ce n’est pas plus mal finalement ! Comment quelque chose que l’on ignore pourrait nous faire du mal ? (Rêve toujours !) Bienvenue chez Oui Oui meets les bisounours et se prendra un jour ou l’autre le tonnerre dans sa face !
Soit on le sait mais on subit. C’est peut être le cas le plus douloureux. Quelques situations (ouhhh ça sent le vécu !):
Mon boulot est nul, ma manager est une vieille peau frustrée (et vieille fille), mes collègues sont plus péteux tu meurs… L’excuse : oui mais j’ai besoin d’argent. Et puis c’est la crise !
Mon mec se dit petit ami quand ça l’arrange. Il débarque à 23h en semaine (soit après 3h de retard et en me faisant déplacer à l’épicerie du coin car il a envie de manger ça ce soir et rien d’autres alors que moi à 21h j’étais déjà en pyj devant la saison 6 de Sex and the City avec mon verre de lait et mes chocolats!). Il me demande de bloquer mon weekend pour être en amoureux alors j’attends: vendredi soir, samedi matin, midi, après midi, soir… puis dimanche matin, midi, après midi… Oh 18h12 il m’appelle : « Allo ma puce ? Ne m’attends pas ce soir, je vais dîner chez ma mère. » « Et bien restes-y chez Madame ta mère mou du gland » ! Bref j’ai plein d’exemples…
L’excuse : oui mais c’est l’hiver il tient chaud dans le lit. Et puis parfois il sourit !
Paris, y’en a marre. Les gens font du boudin dans le métro, me marchent dessus dans la rue, me doublent dans la file d’attente, me mettent leur aisselle sous le nez dans le bus à 8H. Et puis il fait froid et gris (comme les gens) et j’en ai marre d’avoir un grand sac pour le parapluie. Et même que ça pue partout dans le métro, la rue, le bus, sous les ponts, en réu avec ma manager…
L’excuse : oui mais c’est ici que tout se passe. Et puis parfois au mois d’Août je peux quitter mon écharpe !
Les excuses, les oui mais… Oui mais STOP !!!! Arrêt sur image ! Et moi alors je veux quoi ? Hors diktats de la société ? Où sont passés mes rêves ? (Dans ton… !). Alors maintenant la Queenette t’écoutes ta cops DVF, tu t’interroges et tu te sors les doigts du cul des gants!
Moi The Queenette, j’ai fait cet arrêt et tout va beaucoup mieux maintenant. Un jour je vous raconterai ! Et vous, vous en êtes où ?
NYC Lifestyle

M’a-tu-lus de Mars?

April 1, 2010

Ce mois-ci, trois livres à l’honneur sur ma table de nuit.
– Madeleine, d’Amanda Sthers
– Heureuse, ou presque d’Isabelle Lortholary
– Chouette, une ride! d’Agnès Abécassis

Je lis toujours des livres de poche. Je les préfère. Ils se glissent partout, se rangent facilement (enfin, sauf quand on en a des caisses!) et c’est moins cher! Et puis, regarder moi ces couvertures! Si ça ne donnerait pas envie de les lire, on les mangerait… (?!)
De ces auteurs, je n’en connaissais que deux de noms (Amanda et Agnès). Je n’avais jamais entendu parler d’Isabelle. Et pourtant!

Heureuse, ou presque : un livre tout mince (trop?), qui se lit vite (trop?) et on en ressort heureuse (ou presque?). 23 nouvelles brèves mais qui disent l’essentiel. On s’accroche vite aux personnages même si on sait qu’on ne les reverra plus en tournant la page. J’ai beaucoup aimé la simplicité des mots qui pourtant m’ont rempli d’émotions. En résumé? Des femmes de tout âge à différentes périodes de leur vie qui vivent avec leurs désirs et frustrations. On sent facilement le rapprochement entre ces “héroïnes” et la femme lambda (enfin pour les femmes, désolée si certains hommes me lisent). Et si je peux me permettre : Bravo Isabelle et merci!

Madeleine : Elle vit en Bretagne seule. Sa vie déborde de solitude. Puis vient ce parisien (breton d’origine) qui souhaite renouer le lien avec son défunt père. Tous les deux sont paumés, ensemble ils vont partager sans vraiment se parler. Ce roman s’associerait très bien avec le questionnement : est-ce que je l’aime car je suis seule ou parce qu’il est le seul?
Je me suis agacée qu’il n’y avait pas assez de dialogues entre ces deux là. Madeleine m’a fatiguée par sa mollesse. Lui m’a déçu par son absence présente. Mais je l’ai lu en entier. Un roman qui ne fait pas rêver et qui finalement coïncide avec beaucoup de chemins de vie.

Chouette, une ride! Le Livre où on se dit: “Chouette, je vais rigoler!” … ou pas. Un personnage assez sympa, mais en fait, on ne sait pas trop où ça mène. Euhh c’est quoi l’histoire?
Au départ on pense qu’on va accompagner la nana tout au long de la rédaction de son roman, puis vient un mariage, l’égarement dans une forêt. Finalement ça parle de tout et de rien. On passe quelques journées avec elle, puis ça s’arrête sans vraiment avoir commencé. Et à la fin, je me suis posée la question: Et alors? Une petite déception donc. Mais je viens de commencer un autre roman Toubib or not toubib. A suivre!
Et vous, qu’avez-vous lu en Mars? Toute petite merveille de poche dénichée est la bienvenue. 🙂